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Tuesday, April 24, 2012

Money Time 2011 2012: Deuxieme Division Sc Bastia Chateauroux

24 April 2012
Stade Armand Césari,
Furiani

Referee: J. Cailleux
Attendance: 14101 

  A moins d'un cataclysme, Bastia évoluera bien en Ligue 1 la saison prochaine, sept ans après sa dernière apparition parmi l'élite. Fort de sa victoire sur Châteauroux (2-1), lundi, en clôture de la 33e journée, le club corse a pris ses aises en tête du classement général et relègue désormais Clermont, quatrième, à quinze points, à cinq journées de la fin de la saison. Quinze points, c'est l'écart qui sépare Bastia, leader incontestable et incontesté de Ligue 2, de Clermont, quatrième du classement général, au sortir de la nouvelle victoire des Corses face à Châteauroux (2-1), ce lundi, à Furiani, en clôture de la 33e journée. A cinq journées de la fin de la saison, les protégés de Frédéric Hantz se sont officieusement offerts un billet pour l'échelon supérieur, quelques sept années après avoir quitté la Ligue 1. 

 Seul un scénario catastrophe pourrait en effet empêcher les Bastiais de composter leur ticket pour l'élite, eu égard notamment à une différence de buts nettement supérieure à celle de leurs concurrents directs à la montée (+26). Si un point manque aux coéquipiers de Jérôme Rothen pour savourer officiellement leur retour en Ligue 1, ces derniers n'ont pas tardé à laisser exploser leur joie à l'issue des 90 minutes, devant un public corse totalement acquis à la cause de ses protégés, venu fêter la montée avec ses héros sur la pelouse de Furiani. Suspendu pour ce match, le capitaine du navire bastiais, Yannick Cahuzac, avait donné le ton de ce 33e rendez-vous de la saison avant le début des hostilités en rendant un vibrant hommage à ses supporters. "C'est monstrueux, il y a beaucoup d'émotion, c'est un grand moment. Il n'y a pas de mot quand on voit un public comme ça", confessait-il quelques minutes avant le coup d'envoi du match.


Bastia ne s'est pas baladé ce lundi face à Châteauroux (2-1). Il a fallu défendre jusqu'au bout et compter sur les maladresses de son adversaire pour l'emporter une dix-neuvième fois cette saison. Mais la récompense est là. A moins d'un très improbable retournement de situation (ils doivent tout perdre jusqu'à la 38e journée et Reims, Troyes et Clermont tout gagner), les Corses joueront de nouveau dans l'élite du football français, sept ans après l'avoir quittée en catimini. Ce qui fait la différence entre Bastia et les autres équipes, c'est (entre autres) le réalisme. Khazri n'a pas attendu sa deuxième opportunité pour lui donner le premier avantage, grâce à une reprise de volée du plat du pied maîtrisée à la perfection (1-0, 18e). Passeur sur le coup, Toifilou Maoulida en livrait une nouvelle démonstration, cette fois en duel avec Vincent Fernandez, après une passe de Diallo mal interceptée par la défense castelroussine (2-0, 39e). Deux actions, deux buts : la leçon était douloureuse pour les hommes de Didier Tholot.

Ces derniers ont toutefois répondu dans un premier temps par Rémi Fournier qui d'une tête en arrière, battait un Novaes jusque-là impérial (2-1, 49e). Le portier brésilien avait sorti deux parades de haute tenue sur les essais successifs d'Orinel et de Dupuis (9e) et capté les nombreux centres adressés de la droite par Beauvue. En difficulté sur le plan offensif, les Bastiais ont en fait présenté un autre visage, moins connu mais non moins admirable. La Berrichonne faisait encore planer une menace sérieuse par l'intermédiaire de Yohan Hautcoeur qui se heurtait encore à Novaes (49e) ou n'avait pas la puissance nécessaire pour conclure (86e). Le troisième but n'aurait pas non plus été un scandale. Inez sauvait en catastrophe devant Maoulida (71e), qui obligeait Fernandez à protéger son premier poteau (89e), avant que Suarez ne centre trop sa tête (90e). Le public de Furiani, au diapason pendant toute la rencontre, n'avait cure du résultat final. Seule comptait la nuit qui marquait pratiquement le retour de ses favoris en L1.


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Sunday, April 8, 2012

Championnat de France 2011 2012 Paris Sg Marseille

8 April 2012
Parc des Princes,
Paris

Referee: A. Gautier 

 Deux nuls et deux défaites pour l'un, neuf défaites et un nul pour l'autre : les séries en cours des deux clubs dessinent une opposition entre un Paris qui patine et un Marseille qui dévisse. L'OM peut profiter du choc pour réveiller sa confiance en vue de la finale de la Coupe de la Ligue, samedi. Pour le PSG, il s'agit d'effacer le fiasco du match aller (0-3). Et, surtout, de réagira la victoire de Montpellier contre Sochaux..

Il ne faut pas dire dire qu'il n'y aura pas de fans de l'OM au Parc des Princes. Dans trois jours, quitte à s'étrangler un peu, les 45 000 spectateurs attendus ce soir se mueront soudainement en grands supporters de Marseille au moment où les Olympiens croiseront la route de Montpellier, en match en retard de la 30e journée. Distancée de vingt points par le PSG, l'équipe de Didier Deschamps va peser dans la course au titre. Et si ses joueurs ne semblent pas vraiment habités par l'idée de fausser les débats, il reste sans doute quelques ultras marseillais qui n'ont pas oublié avec quel souci du détail le PSG s: était appliquée nuire à l'OM dans la lutte pour la gloire qui l'opposait à Bordeaux en 1998 1999. On raconte que le cheikh Tamim, devant son écran princier, avait très peu goûté le spectacle d'un PSG refractaire au combat, le 27 novembre, lors du match 'aller (3-0 pour l'OM). Cette soirée en Provence avait très peu fait pour restaurer à Doha le crédit en chute libre d'Antoine Kornbouaré. Elle avait brutalement signifié à Paris le fossé entre sa nouvelle toute-puissance financière et une puissance sportive encore en chantier, la façon dont l'orgueil des uns, parfois, piétine le talent des autres. On le sait désormais aussi au Qatar : une partie des gènes de l'OM se niche dans ce réflexe qui l'invite à bomber le torse face à l'ennemi. 

 Marseille n'a pas seulement marqué lors des onze derniers clasicos en L 1, il a battu cinq fois le PSG lors de leurs six derniers matches en Championnat. Massacré dans les duels au milieu au Vélodrome, Paris sait dans quel territoire se jouera à nouveau le rapport de force. Deux différences par rapport au match aller : à Paris, l'arrivée de Thiago Motta en janvier ; à Marseille, l'incertitude sur la présence aj milieu de Stéphane Mbia, pressenti pour être associé à Nicolas Nkoulou en défense centrale. À l'heure où il est compliqué de délimiter une zone forte dans le jeu de l'OM, le PSG de Carlo Ancelotti commerce à se forger une idée de ses contrariétés persistantes.Une difficulté partagée avec Kombouaré à faire cohabiter joyeusement Menez, Pastore et Nene. Un autre casse-tête en défense centrale, une dixième charnière différente se profilant ce soir avec Alex et Bisevac, une hypothèse qui épaissirait le point d'interrogation qui enveloppe Sakho.laissé sur le banc à Nancy (1-2), le week-end dernier. Du laisser-aller sur les corners, qui ont vu Paris encaisser neuf de ses trente-deux buts (pire ratio de L i ). Une statistique à rapprocher d'un autre chiffre : Loïc Rémy a inscrit de la tête trois de ses quatre buts face au PSG.

À ce tableau assez gris, Ancelotti a ajouté une touche de noir, hier. En référence à la fin de match fatale en Lorraine, l'Italien a évoque ses craintes d'un contre adverse: « Face à t'OM, il faudra avoir la possession du ballon et utiliser la vitesse de nos joueurs pour placer des attaques rapides. Récemment, on apris beaucoup de buts sur contre-attaque, donc il faudra prendre soin de garde: un équilibre. Surtout que l'OM a de tres bons joueurs en contre comme Rémy, André Ayew, Valbuena, Amaffitano. » À six jours de la finale de la Coupe de la Ligue, un trophée qu'il détient depuis deux ans et qui représente son dernier pass potentiel pour l'Europe, l'OM sait où se situent les vrais meubles à sauver. D'ici à son explication avec Lyon, Marseille a notamment ce match au Parc pour se prouver qu'il sait à nouveau gagner et gérer la pression d'une soirée majeure. Deschamps l'a dit cette semaine, une victoire à Paris servirait surtout à retrouver de la fierté ». Elle recouvrirait aussi d'une légère pommade les tensions internes apparues depuis la défaite à Munich (0-2], mardi dernier, en Ligue des champions. Mais à la façon dont il a soigneusement étouffé le début d'affaire Nene, meurtri de ne pas avoir été titularisé à Nancy, le PSG a rappelé que l'équilibre d'un vestiaire peut rester fragile dans des sphères du classement plus élevées. Pour Paris, l'important ne sera pas de battre l'OM parce que c'est l'OM, maisde se réconcilier avec la victoire à tout prix, en exhibant caractère dans les duels et sérénité dans la gestion du ballon. Les ferments qui font toujours les champions, saison après saison...





































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