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Monday, April 16, 2012

Coupe de la Ligue 2011 2012 Lyon Marseille

Finale
14 Avril 2012
Stade de France,  
Saint-Denis
Referee : Stéphane Lannoy
Attendance : about 80000
  Pas une saison sans que la légitimité de la Coupe de la Ligue soit remise en question... On n'aime pas son règlement qui protège les meilleurs. On apprécie encore moins le réflexe de la plupart des entraîneurs de L1 qui font de cette épreuve une Coupe des remplaçants. Pourtant, quand sonne l'heure de la finale, il arrive souvent qu'on se précipite au Stade de France avec une certaine excitation. Ce sera encore le cas ce samedi avec Lyon-Marseille. D'abord parce qu'une telle affiche est souvent la promesse d'un spectacle ébouriffant (souvenez-vous du 5-5 de Gerland, le 8 novembre 2009 !). 

Ensuite parce que cette « sous- Coupe » tant décriée représente parfois, pour certains clubs, l'ultime moyen de (re)gagner les étoiles. L'OM peut en témoigner. Largué en Championnat, éliminé de la Ligue des Champions et de la Coupe de France, le club phocéen n'a plus que cette compétition pour transformer une saison pourrie en une saison... presque pourrie. Une victoire, et il arrachera son billet pour l'Europa League. Une défaite, et il jouera les prochaines joutes continentales sur PlayStation. Pour lui, c'est la Coupe ou la découpe. Les honneurs ou le déshonneur. C 'est Marseille qui a le plus à perdre, même si les conséquences d'une saison sans trophée ni qualification européenne restent difficiles à évaluer.
 L'OL aura moins de pression. D'abord parce que sa quatrième place actuelle en L1, à trois points du troisième et du cinquième, devrait lui permettre de jouer au mieux le tour préliminaire de la Ligue des Champions, au pire l'Europa League, la saison prochaine. Ensuite parce qu'il aura une autre occasion, le 28 avril, via la Coupe de France, de disputer une finale et donc de remporter un titre cette saison. Pour le club rhodanien, cette Coupe de la Ligue constitue surtout une première opportunité de renouer avec le fil du succès. Voilà quatre ans que l'OL n'a rien gagné. Depuis 2008 et ce doublé Championnat-Coupe de France remporté sous les ordres d'Alain Perrin. C'est long. Surtout pour un club qui restait sur sept titres de champion d'affilée. Paradoxalement, l'OL pourrait donc rouvrir son armoire à trophées l'année même où il risque de disparaître du trio des clubs français engagés en Ligue des Champions, après douze années de présence consécutives. Ce serait un joli lot de consolation. Une façon d'accompagner une fin de cycle par ce qui ressemblerait à un nouveau départ. Une manière, aussi, de valider le changement de stratégie opéré en début de saison, avec l'intronisation d'un coach maison (Rémi Garde) et une politique sportive davantage axée sur la formation. Bref, l'occasion de crier «le vieux roi Lyon est mort, vive le nouveau roi Lyon ! ».

L'OL est favori. Il suffit d'observer la dynamique des deux clubs ces dernières semaines pour s'en convaincre. Depuis leur fiasco de Nicosie (élimination en huitièmes de finale de la Champions League), les hommes de Rémi Garde restent sur six victoires et un nul en sept matches, toutes compétitions confondues, dont un succès au Parc des Princes face au PSG (1-3), en quarts de finale de la Coupe de France.  Tous les indicateurs sont au vert. Lloris est redevenu décisif. Lovren est rentré de l'infirmerie. Réveillère et Gonalons ont retrouvé leur niveau du début de saison. Grenier joue de plus en plus. Cissokho joue de moins en moins. Källström est resté Källström. Et Lisandro marque à nouveau but sur but. Il suffirait désormais que Cris enchaîne plus de trois matches sans blessure et que Gourcuff redevienne un joueur de foot pour que le tableau soit parfaitement idyllique. Mais là, on en demande trop, sans doute.  À côté, Marseille fait peine à voir. Humilié en Coupe de France par Quevilly (défaite 3-2 a.p.), balayé en Cl par le Bayern Munich (battu 2-0, 2-0), rejeté dans le ventre mou de la Ll par une série catastrophique de mauvais résultats (notamment cinq défaites d'affilée contre Brest, Toulouse, Évian-TG, Ajaccio et Dijon !), handicapé par la récente blessure à la cuisse de son meilleur joueur (Loïc Rémy), le club traverse l'une des pires crises sportives de son histoire. Les supporters sont furax (banderoles hostiles à Deschamps). Les joueurs deviennent nerveux (altercation Mbia-Morel). L'entraîneur fait profil bas. De vieilles et tenaces tensions internes réapparaissent. Les dirigeants s'interrogent sur l'avenir. Et il y a cette finale de la dernière chance à jouer. Est-elle perdue d'avance? Il faudrait être fada pour le croire. Ou bien mal connaître cette culture de la gagne inscrite dans l'ADN de Didier Deschamps qui, à chaque fois que se présente une finale ou un match de gala, se propage dans tout le vestiaire olympien. L'OM, en plus, aime cette Coupe de la Ligue dont il a remporté les deux précédentes éditions. Ce trophée a aussi une valeur sentimentale pour les Marseillais. C'est lui, le 27 mars 2010, qui a mis fin à une période humiliante de dix-sept années sans titre (depuis la Ligue des champions 1993) et déversé une marée humaine sur le Vieux Port. C'était aussi le premier titre de l'ère Louis-Dreyfus. Comme la Coupe de la Ligue 2001, gagnée face à Monaco (2-1, a.p.), futle premier trophée du Lyon de Jean-Michel Aulas. Ce 14 avril au Stade de France, Marseille et Lyon ont donc chacun de bonnes raisons d'aborder cette finale de la Coupe de la Ligue avec le sourire. Ce n'est que plus tard, vers 23 heures ou minuit en cas de prolongation et tirs au but, qu'elle deviendra, pour l'un d'eux, une vilaine Coupe à la grimace.

avi

French Comments : 2 pistes audio : France 2 (Piste 1) + RMC (Piste 2) 
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Caps



First half quality

 Second half and extra time quality

Juaninho

Sunday, February 5, 2012

Championnat de France 2011 2012 Marseille Lyon

5 February 2012
Stade Vélodrome,
Marseille

Referee: A. Gautier
Attendance: 41474 


  Marseille pourra nourrir des regrets. Si au final le nul paraît logique, l'OM a vu sa série de huit victoires consécutives toutes compétitions confondues s'arrêter face à Lyon alors qu'il était bien parti dans cette affiche. Une équipe rhodanienne qui aura fait preuve de caractère, à l'image de ce qu'elle avait réalisé à Lorient en Coupe. Car mené 2-0, on ne donnait pas vraiment cher des chances de l'OL. Marseille avait donc démarré en trombe ce choc des Olympiques. Si Gomis allumait la première mèche en obligeant Mandanda à sortir une grosse parade (9e), Marseille montrait ensuite pourquoi il était euphorique en ce moment. Tout lui réussissait, comme sur cette louche de l'habituel remplaçant Kaboré qui trouvait Brandao dans la surface. 

Le ballon était mal repoussé par Cissokho et arrivait sur Cheyrou qui trouvait la faille devant la passivité d'Umtiti (1-0, 16e). Supérieurs dans l'agressivité et portés par leur public, les Phocéens, dans un 4-3-3 qui gênait pas mal le 4-4-2 lyonnais, en profitaient alors pour lancer quelques séquences intéressantes. Même sans Valbuena, suspendu, l'OM parvenait à accélérer au milieu et trouvait souvent Brandao, point d'appui recherché. Manquant de réussite dans un premier temps (24e, 31e), le Brésilien était persévérant et à la conclusion d'un centre d'Amalfitano qui donnait un avantage certain à l'OM (2-0, 34e). Certain le croyait-on toutefois. Car Gomis réduisait la marque dans la foulée sur un corner astucieusement dévié par une aile de pigeon de Briand (2-1, 36e). La confiance changeait de camp et l'OL, plus pressant, égalisait juste avant la pause par… Diawara, qui déviait un centre de Cissokho dans son propre but (2-2, 45e). De quoi assommer l'OM qui rencontrait quelques difficultés à repartir en seconde période. Plus fringants, les Lyonnais n'enfonçaient pas pour autant le clou, Gomis dévissant sa tentative à l'issue d'un bon mouvement (56e). Moins emballante, cette seconde période se résumait surtout à un duel de gardiens. Aux parades de Lloris devant les essais de Diarra (62e) et Rémy (69e), Mandanda répondait de belle manière en repoussant d'un arrêt réflexe une reprise sans contrôle de Lisandro dans les arrêts de jeu (90e+2). Un choc donc sans vainqueur et un résultat qui n'arrange personne…



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Tuesday, November 22, 2011

European Cup 2011 2012 Lyon Ajax Amsterdam

Day 5
22 November 2011
Stade Gerland,
Lyon


Depuis qu'il fréquente ce monde-là et ses automnes, l'Olympique Lyonnais a tout connu, les sésames arrachés dans la douleur et les chemins pavés de fleurs, les passages dans un trou de souris et les qualifications faciles, mains dans les poches et doigts dans le nez, ce qui réclame un peu de souplesse, quand même. Mais en dépit de l'inconstance de son mode opératoire, Lyon n'a plus regardé les huitièmes de finale de la Ligue des champions à la télé depuis la fin de l'hiver 2003. Voilà bientôt neuf ans que le club lyonnais n'a pas joué un match européen un jeudi, mais à l'aube d'un OL-Ajax décisif, la menace de la Ligue Europa n'a pas attiré de longs commentaires à Rémi Garde, hier, en fin d'après-midi : « Laissez-nous jouer les matches. 

 Le Real est devant, on dispute ta deuxième place à l'Ajax, c'était exactement ce que le tirage au sort laissait envisager. On répondra aux questions sur la Ligue Europa si on a à y répondre... » De fait, Lyon n'est pas dans une posture catastrophique. Il est juste obligé de gagner, ce qui peut arriver, parfois. La voie à suivre ? Battre i'Ajax, ce soir, et obtenir à Zagreb, lors de la dernière journée (le 7 décembre), le même résultat que l'Ajax face au Real. Si l'OL ne gagne pas, seul un 0-0 peut le sauver, a condition de reprendre à l'Ajax trois points et une différence de buts de + 7, dans deux semaines. Ce qui fait douter de cette équipe lyonnaise, c'est un peu tout ce que l'on a vu d'elle ces derniers temps, cette inconstance défensive, cette attaque émoussée, ces états de forme dissemblables, ce jeu de passes devenu étriqué et ces six défaites en neuf derniers matches qui décrivent son érosion et son essoufflement. Mais ce qui peut rassurer à son sujet, c'est l'appel de la Ligue des champions, le retour de plusieurs joueurs majeurs, notamment Bastos et Lisandro, et le constat que cette équipe d'Ajax est à peu près la même, mais en moins bien. 

 Car si l'attaque du grand club d'Amsterdam dépasse les standards constatés sous nos latitudes {dix-huit buts marqués lors de ses cinq derniers matches !), sa défense a tendance à se montrer pareillement généreuse, à l'image du gardien Ver-meer qui vient de prendre huit buts en deux sorties, sans compter celles qu'il a manquées. Lyon a assez de grands talents individuels pour mettre cette défense sous pression. Reste à savoir si ses qualités collectives, ce soir, lui permettront de contrôler le jeu néerlandais. Mais pour y parvenir, l'OL devra être infiniment plus performant dans la récupération et l'impact athlétique, un secteur qui pourrait souffrir, comme vendredi face à Rennes (1 -2), de l'absence de Maxime Gonalons. On ne peut pas se permettre de négliger l'équilibre quand on joue sur un fil. Cet OL-Ajax décisif, c'est exactement le genre de matches que Lyon gagne, en général. Qu'il gagnait ? Qu'il va encore continuer de gagner ? Un jour, la Ligue des champions rappellera sûrement à l'OL que l'accès aux huitièmes de finale n'est pas réservé aux abonnés. Mais les Lyonnais n'ont pas d'abonnement comme un passe-droit : ils en paient le prix, saison après saison, depuis 2003. C'est parfois facile, donc, mais ça l'est de moins en moins. C'est parfois difficile, et de plus en plus souvent. Mais il serait risqué d'écrire que ce Lyon-là n'a pas d'avenir. Il reste capable, en Ligue des champions, d'assurer un niveau bas dont seuls quinze autres clubs européens ne sont pas jaloux. Et puis, être obligé de gagner un match pareil, ce n'est pas seulement une fatalité. Pour la qualité et l'intensité du spectacle, c'est même une promesse.


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Pass : thewildbunch22
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